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Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles

 
Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles Content : Epopée évolutionniste discontinue
Préface (amovible ou postiche)
Musique
L’exposition
Musique
Mon beau chevalier
Mon Bel Epistolier
Ma petite squaw
Mon beau Centaure
Mon automobiliste chéri
Belle amie
Ma tendre raisonneuse
Très cher
Ma Dame
Aigle de ma pensée
Mon Egérie
Mon grand chéri
Belle
Mon bel Educateur
Belle comtesse
Chéri
Mon bel officier
Mon Arc en Ciel
Mon colonel adoré
Ma belle géomètre
Mon éloigné
Mon Paladin
Ma belle infirmière
Mon Aimée
Votre héroïne … mitigée
Mon fier indépendant
Infidèle hirondelle
Mon beau Titus
Ma belle cantinière
Mon adoré
Votre étoile du soir
Mon cher grand puriste
Mon bel Augereau
Ma belle courageuse
Indignée également
Belle enfant
Votre Phoebus
Mon seul philosophe
Ma petite raisonneuse
Mon seul philosophe
Ma Douce Réfléchie
musique
L’intrigue
Le dénouement
postface
english
french
german


Préface (amovible ou postiche)

 

L’historien, en tout ce qui touche au passé, a tous les droits et tous les devoirs, le droit de tout connaître, celui de tout raconter. Pour lui, il n’y a pas de petit sujet, pas de fait inutile. Tout ce qui fut autrefois est de son domaine, à la condition bien entendu qu’il ne prenne et n’exploite que le vrai et qu’il s’en serve sans passion contre autrui et sans profit pour lui-même. Entre l’anecdote et le fait historique, il est malaisé de faire la différence. Une impropriété de table nous aide mieux à comprendre Louis XIV que les tirades officielles de ses historiographes désignés. Ceux qui pâlissent sur la qualité du Gascon attaquant l’arrière –garde de Charlemagne et de ses meilleurs lieutenants méritent autant d’estime que ceux qui recherchent la migration des symboles dans les temps préhistoriques, la place de la dixième légion, l’assaut de Gergovie ou la couleur des pantalons de Madame de Montespan.

Les récits de guerre ont toujours été menacés par un certain conformisme. Guerre et politique sont souvent difficiles à séparer ; la guerre, a-t-on dit, n’étant qu’une certaine forme de politique, c’est à dire de prudence, de finesse, de sagesse. Mais les guerres du passé se présentent aussi comme les « accoucheuses brutales du monde où nous vivons ».

Aux sages-femmes, donc, qui présidèrent à notre entrée sous le ciel de cette planète, à nos grand-mères qui ont survécu avec leurs pensions de veuves de guerre, à leurs filles, orphelines de père pour que le France vive, à leurs fils qui ont essayé de fonder une famille, à ceux qui furent faits prisonniers, à ceux qui furent meurtris dans leur chair et dans leur cœur, à tous ceux qui ont encore l’immense bonheur de vivre et qui s’apprêtent, parfois à regret, à nous quitter, à tous ceux-là qui forcent magnifiquement notre admiration puisqu’ils eurent à le courage entre deux attaques et une permission de repeupler ce monde où nous vivons, à ceux-là surtout nous tenons à dire MERCI et en les retenant encore un par la manche de leur capote bleu horizon, nous aimerions leurs crier – ils sont souvent durs d’oreille :

« Le coup de l’étrier Grand-père ? Vous prendrez bien encore quelque chose avec nous… Partez pas comme ça Grand-Père ! ... »

 

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