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Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles

 
Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles Content : Epopée évolutionniste discontinue
Préface (amovible ou postiche)
Musique
L’exposition
Musique
Mon beau chevalier
Mon Bel Epistolier
Ma petite squaw
Mon beau Centaure
Mon automobiliste chéri
Belle amie
Ma tendre raisonneuse
Très cher
Ma Dame
Aigle de ma pensée
Mon Egérie
Mon grand chéri
Belle
Mon bel Educateur
Belle comtesse
Chéri
Mon bel officier
Mon Arc en Ciel
Mon colonel adoré
Ma belle géomètre
Mon éloigné
Mon Paladin
Ma belle infirmière
Mon Aimée
Votre héroïne … mitigée
Mon fier indépendant
Infidèle hirondelle
Mon beau Titus
Ma belle cantinière
Mon adoré
Votre étoile du soir
Mon cher grand puriste
Mon bel Augereau
Ma belle courageuse
Indignée également
Belle enfant
Votre Phoebus
Mon seul philosophe
Ma petite raisonneuse
Mon seul philosophe
Ma Douce Réfléchie
musique
L’intrigue
Le dénouement
postface
english
french
german


Mon seul philosophe

 

Mon seul philosophe,

Quoique Maeterlinck ait écrit noir sur blanc qu’il n’y avait dans notre univers qu’un seul évènement qui comptât pour nous : la mort, j’estime que la vie et surtout l’art de vivre ne sont point choses à négliger. J’ai relu ces jours-ci le livre du docteur Carrière qui insiste sur l’hygiène comme grande règle de vie : alimentation, mastication, exercice, sport, voilà pour l’auteur les gammes de cet art difficile. Le régime alimentaire des Mistral, Marcel Prévost, Alfred Mézières et autres nous apprend bien des choses. Mais à ces commentaires professionnels s’ajoute – et c’est là qu’est son plus grand charme — un chapitre sur l’hygiène morale. Tous les macaronis à l’eau et repas maigres du soir et les compotes cuites ne valent pas à la santé – du moins il me semble — le régime tout simple d’une conscience claire. Car si tant de santés sont détraquées malgré les miracles de l’hygiène, malgré des régimes supérieurement combinés, je ne doute point un instant qu’il en faille chercher les causes dans les maladies de l’âme, qu’on ne soigne pas assez. S’il est élégant de chipoter quelques toasts rôtis et un filet de viande grillée, la jeune femme ne saurait s’en satisfaire car elle a besoin de régler les mouvements de son cœur autant que ceux de son estomac. L’art de vivre c’est — je crois — l’art de lutter crânement. Hugo le dit si bien :

« Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Où quelque saint labeur ou quelque grand amour. »


Soignez-vous bien. Vous êtes mon labeur, vous êtes mon amour.

                                                                                                                                     Votre penseuse

 




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