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Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles

 
Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles Content : Epopée évolutionniste discontinue
Préface (amovible ou postiche)
Musique
L’exposition
Musique
Mon beau chevalier
Mon Bel Epistolier
Ma petite squaw
Mon beau Centaure
Mon automobiliste chéri
Belle amie
Ma tendre raisonneuse
Très cher
Ma Dame
Aigle de ma pensée
Mon Egérie
Mon grand chéri
Belle
Mon bel Educateur
Belle comtesse
Chéri
Mon bel officier
Mon Arc en Ciel
Mon colonel adoré
Ma belle géomètre
Mon éloigné
Mon Paladin
Ma belle infirmière
Mon Aimée
Votre héroïne … mitigée
Mon fier indépendant
Infidèle hirondelle
Mon beau Titus
Ma belle cantinière
Mon adoré
Votre étoile du soir
Mon cher grand puriste
Mon bel Augereau
Ma belle courageuse
Indignée également
Belle enfant
Votre Phoebus
Mon seul philosophe
Ma petite raisonneuse
Mon seul philosophe
Ma Douce Réfléchie
musique
L’intrigue
Le dénouement
postface
english
french
german


Ma belle courageuse

 

Ma belle courageuse,

Entre Château-Salins et Avricourt, nos troupes sont brillamment enlevées à la baïonnette un village situé en territoire annexé. Les Allemands ne semblent décidément pas apprécier l’arme blanche – comme le pressentait d’ailleurs si bien l’un de nos généraux poètes à ses heures, qu’il est difficile de ne pas citer, en la circonstance :

La Charge

«Y a la goutte à boire ! Y a la goutte à boire
Là-haut.» Le tambour bat et le clairon rugit.
L’instant est solennel, mon régiment surgit,
Et se rue à la mort ou bien à la victoire.

De bolides humains la plaine est toute noire,
La balle siffle et mord, l’obus ronfle et mugit,
L’air s’emplit de fumée et la terre rougit
Du sang qu’il faut verser en rançon de la gloire.

Qu’importe. Il faut les joindre. En avant. En avant.
Hardi. Nous les tenons. Enfants. A la fourchette.
Un dernier bond encore, puis un rugissement.

Et l’on frappe, et l’on tue avec acharnement,
Sans faire de quartier, tant que la baïonnette
Trouve un corps pour fourreau. Vive mon régiment

Que pensez-vous, mon cœur de cet élan rimé ?

Pour avoir la tête épique, n’en déplaise à Voltaire, Il faut avoir buté sur une frontière et non la franchir avec l’aisance de ce blagueur de commis voyageur…

 




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