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Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles

 
Partez pas comme ça Grand-Père ou Le temps des Idoles Content : Epopée évolutionniste discontinue
Préface (amovible ou postiche)
Musique
L’exposition
Musique
Mon beau chevalier
Mon Bel Epistolier
Ma petite squaw
Mon beau Centaure
Mon automobiliste chéri
Belle amie
Ma tendre raisonneuse
Très cher
Ma Dame
Aigle de ma pensée
Mon Egérie
Mon grand chéri
Belle
Mon bel Educateur
Belle comtesse
Chéri
Mon bel officier
Mon Arc en Ciel
Mon colonel adoré
Ma belle géomètre
Mon éloigné
Mon Paladin
Ma belle infirmière
Mon Aimée
Votre héroïne … mitigée
Mon fier indépendant
Infidèle hirondelle
Mon beau Titus
Ma belle cantinière
Mon adoré
Votre étoile du soir
Mon cher grand puriste
Mon bel Augereau
Ma belle courageuse
Indignée également
Belle enfant
Votre Phoebus
Mon seul philosophe
Ma petite raisonneuse
Mon seul philosophe
Ma Douce Réfléchie
musique
L’intrigue
Le dénouement
postface
english
french
german


Mon grand chéri

 

Mon grand chéri,

Vous me faites part de votre ennui lorsque l‘ennemi vous craint et se tient coi. Je veux vous conter la dernière, au sujet du professeur Tastevin, zootechnicien émérite, examinateur aux Écoles vétérinaires, qui aimait à faire montre d’un savoureux humour. L’une de ses « colles » favorites était la suivante.

A quoi, monsieur, reconnaît-on l’âge des gallinacés ? Le candidat interloqué, songeant à une plaisanterie classique, souriait finement et se taisait. Le distingué professeur répétait sa question pour prolonger l’effet et répondait péremptoire :

On reconnaît, monsieur, l’âge des gallinacés à la longueur de leur ergot !

 Le savant zootechnicien se serait, paraît-il, livré à de précises mensurations sur l’ergot des coqs, qui croîtrait de six millimètres environ chaque année.

Un jour, cependant, Tastevin, ayant posé la traditionnelle question, resta frappé de stupeur. Un grand garçon élégant et mondain, veston noir, pantalon flottant en pattes d’éléphant sur la chaussure vernie, le regardait droit dans les yeux pour mieux lui répondre sans doute :

On reconnaît l’âge des poules à l’état de leurs dents … ». Le savant professeur en resta là. Ah, vous allez me trouver l’esprit gaulois, cher guerrier, mais vous savez bien pourquoi…                                                                           

                                                                                   Votre médisante chérie

 




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