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La Mountelenco - Rosa Bordas

 
La Mountelenco - Rosa Bordas Content : La Mountelenco
Lettre de Rosa Bordas à Frédéric Mistral
La chanson humanitaire
La ‘Patti de la chope, prima donna du ruisseau’
Frédéric Mistral à Jean Joseph Bonaventure Laurens, felibre adoulènti
Rendez-vous avec Carvalho, directeur de l'Opéra Comique de Paris
Martineto par le doux Grivolas
Théodore Aubanel / Teodor Aubanèu
Rosa Bordas, rouge du Midi
Marie Martin par Jean Joseph Bonaventure Laurens, 1849
François Jouve - La Canaille
Auguste Escoffier, le Vatel de la restauration
Rosa Bordas et les Fêtes annuelles en l’honneur de St-Gens
E dóu dardai fendè la braso – Et des dards du soleil elle fendit la braise
Lettre de Rosa Bordas à Frédéric Mistral - Saint Eugène
Castil Blaze, Alibert, Mayol, Fernandel,...
Monteux, Ruggieri, Café-chantant, Café-concert, opérette,...
Références - Bibliothèque Inguimbertine
Almanach Provençal - Armana Prouvençau / Le Pèlerinage de Saint Gens - La Marcho de Sant Gent
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Frédéric Mistral à Jean Joseph Bonaventure Laurens, felibre adoulènti

 

Oh ! se sabiès coumè sautère

Quand mè diguèron : aco’s èu !

E subretout quand amè ièu

Tan simple e dous te sentiguère.

 

Tout aco dins ti fres tableu

Vieu e boulego e tèchounezo,

E la Prouvenço beluguejo

Y mendre co de toun pincèu.

Oh ! si tu savais comme je sautai

Lorsqu’on me dit ! c’est là lui !

Et surtout quand avec moi

Si simple et doux je te sentis !

 

Tout cela dans tes frais tableaux

Vit et remue et sourit doucement

Et la Provence scintille

Aux moindres coups de ton pinceau !

 

 

Mistral : ‘Vous avez fait avec le crayon ce que j’essaye de faire em’ un siblet de cano / avec un sifflet de roseau’.

Gounod  à propos de ses dessins :  ‘Ils ont fait mes délices ! et plus d’une fois fait faire les yeux d’escarpo boulido / les yeux de carpe bouillie.

‘Pinto que pintaras ! reprenait le felibre Roumanille dans son almanach provençal de 1856, barrulo que barrularas ! Pintarié dins l’aigo !. Quand la mort viendra lou querre, Laurens agantara soun craioun e dira : Mort , un moument, laisse qué te croqué e piei me crouquaras !’.

Traduction :

Peintre, que peindras ! reprenait le felibre Roumanille dans son almanach provençal de 1856, roule que  rouleras ! Tu peindrais même dans l’eau !

Quand la mort viendra le chercher, Laurens attrapera son crayon et dira : Mort, un moment, laisse moi le temps de te dessiner puis ce sera ton tour de me croquer !

 




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