 ����������� De Julie B. (Sunday Times) : Allez France ! ou le Tournoi des Cinq Nations
����������� Pour les francophiles : vivent les croissants, les vacances en Provence (� Charles !), la joie de vivre, l'arrogance, le racisme, la nullit� musicale de gens incapables de r�aliser un disque pop (� Johnny !), la philosophie Claud�lo-Tartrienne, l'oubli d'achat de savon et de d�odorants, l'Hymne National que les citoyens sont fiers de chanter (ce ne sont pas des sujets!), les pr�noms choisis obligatoirement sur une liste approuv�e, le contrat de mariage, la virilit� des CRS, les biens�ances, les oies transform�es en foie gras, la collaboration avec l'Allemagne (il vaut mieux vivre � genoux que mourir debout !). Les Fran�ais qui furent soumis au test de l'Occupation n'eurent pas leurs villes bombard�es, leur Empire perdu, la faillite-banqueroute et plus de 400 000 victimes, tandis que, selon Sir Winston Churchill, la Grande-Bretagne pr�sente une histoire sans tache dans sa r�sistance contre les Nazis ...
����������� Le 3 juillet 1940, Jersey, Alderney et Sark (� Olivia !) sont occup�es. Ambroise Sherwill est fier de ses compatriotes qui se conduisent bien avec les soldats allemands bronz�s, lourdauds, qui dansent avec de jeunes et jolies Anglaises que plus tard on traitera de “sacs � Fritz” et que des coiffeurs au noir tondront patriotiquement. Il y a des camps pour travailleurs forc�s europ�ens sur les �les, d�j� le March� Commun avec cort�ge de famines, tortures et pendaisons : il vaut mieux vivre � genoux que mourir debout !
Dansons le syrtaki ou “l'espoir engendre des maux”
����������� A l'issue de son cent m�tres dos, la Fatma Kagada Kagata Academica Bouzouki se retourne triomphalement, remet les bretelles de son maillot en place sur ses transparentes �paules avant de se hisser sur le carrelage mouill� de la piscine olympique qui sent le chlore comme l'Hellespont sent le loukoum confit. Kagata Academica Bouzouki, telle un Mar�chal Russe, enfile ses m�dailles et ses titres, se glisse dans son hermine, rebranche son walkman et court rejoindre l'habile philosophe � moumoute qui l'attend � la Coupole de Sainte-Sophie. Premi�re dame de compagnie de la reine de Courlande, puis maquisarde chez Tati, filleule de John Naps, elle a r�dig� une th�se de 5000 pages sur les bienfaits du rajeunissement par bains de boue sur les plages de la Mer Sal�e avant de se voir confier une premi�re chaire rhumatismale aupr�s de la Facult� Libre de Pharmacologie appliqu�e de l'Acad�mie de Saint-Jean d'Acre o� elle dispense des cours d'une voix aussi raboteuse que l'�piderme d'un porc qui s'est frott� � l'arbre (� D�mosth�ne !) ; sorte de femme dans un semblant d'homme, elle cherche � faire croire � ses coll�gues qu'elle a pleur� la mort de son cinqui�me mari (un �il coule � celle qui mange de l'oignon).
����������� Faisant carri�re dans cette Rome d�g�n�r�e encombr�e de grecs astucieux chass�s d'Asie Mineure, elle sort tard le soir et comme une balle au jeu, elle est � qui la prend et se donne � la ronde. Renomm�e � Padoue pour sa mauvaise langue, elle trouve chagrinant pour une femme d'ob�ir � un amas d'insolente marne, se gaussant de ces conservateurs qui osent lui conseiller de faire aller son m�nage et d'avoir l'�il sur ses gens. La belle Kagata avoue un faible pour Marmara, cette araign�e vocale anabolis�e au max, bien en cour des Miracles, et ne tarit pas d'admiration pour Mama Misriki dont le Temps des Griottes lui rappelle la confiture de figues ainsi que mijot�e par sa grand-m�re turque. Ecrivant dans un style si ampoul� que le seul Champollion e�t pu en d�chiffrer quelques signes, elle a fait lire son c�l�bre ouvrage Coax, coax, br�k�kex, coax, coax � Marguerite Hors Saison avec qui elle �change des adresses de boutiques de soldes (la grande Elisabeth avait, � sa mort, laiss� plus de 3000 costumes) et qui, comme elle, a remplac� la crainte et la douceur qui sont, parfois, les compagnes de la femme, par une arrogance bouffonne (des singes, plac�s entre deux guenons, claqueraient des dents en regardant l'une et repousseraient l'autre en faisant des grimaces).
Depuis combien de temps �tes-vous de la secte astronomique ?
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