![](/images/books/Merlufleaux_avec_tranche_30.jpg) ����������� Mercredi 8 décembre - A Papi, retour de “l'inversion”, rite de ces initiations primitives qui font le vrai label des “grandes” Ecoles.
����������� Dans les rues autour du lycée, un troupeau de puceaux/pucelles, en blouses blanches, défile tout en scandant : � l'érotisme ne passera pas �. Les commer�ants se tiennent peureusement sur le seuil de leur boutique, les bourgeois mettent frileusement la tête � la fenêtre de leur premier étage tandis qu'un savant bistrotier explique, calmement, � de vieilles dames indignées : “C'est les quat'zarts”.
����������� Lundi 13 décembre - Je prends un café � la Rhumerie du boulevard Saint-Germain, quand passe Juliette Le Fenil qui s'arrête et s'assied : elle travaille juste au-dessus.
����������� Au collège de Navarre où elle était auxiliaire, les “autorités” écoutaient derrière sa porte, me raconte-t-elle. On voulait en faire une bonne adjointe d'enseignement et l'affecter au lycée Jean-Baptiste Rousseau. Elle a abandonné pour continuer son travail de lectrice chez Achille L. tout en s'occupant d'une revue de bibliographie. Elle possède maintenant un chien qui, tel Gabriel Fauré, n'aime que les femmes (� Proust). Elle avoue être restée un mois sans travail, ce qui la gênait lorsqu'elle était obligée de demander de l'argent de poche � Le Fenil.
����������� Pour les vacances, avec Le Fenil, ils songent � aller aux Etats-Unis sur les traces de Steinbeck. Elle gagne actuellement 3000 francs par mois, c'est-�-dire plus qu'un professeur dipl�mé. � Robert ne voulait pas que je reste dans l'enseignement et moi je ne voulais pas rester sans rien faire �, conclut-elle, guillerette. Toute pimpante, reposée, attirante, elle est en forme.
es commer�ants se tiennent peureusement sur le seuil de leur boutique, les bourgeois mettent frileusement la tête � la fenêtre de leur premier étage tandis qu'un savant bistrotier explique, calmement, � de vieilles dames indignées : “C'est les quat'zarts”.
����������� Lundi 13 décembre - Je prends un café � la Rhumerie du boulevard Saint-Germain, quand passe Juliette Le Fenil qui s'arrête et s'assied : elle travaille juste au-dessus.
����������� Au collège de Navarre où elle était auxiliaire, les “autorités” écoutaient derrière sa porte, me raconte-t-elle. On voulait en faire une bonne adjointe d'enseignement et l'affecter au lycée Jean-Baptiste Rousseau. Elle a abandonné pour continuer son travail de lectrice chez Achille L. tout en s'occupant d'une revue de bibliographie. Elle possède maintenant un chien qui, tel Gabriel Fauré, n'aime que les femmes (� Proust). Elle avoue être restée un mois sans travail, ce qui la gênait lorsqu'elle était obligée de demander de l'argent de poche � Le Fenil.
����������� Pour les vacances, avec Le Fenil, ils songent � aller aux Etats-Unis sur les traces de Steinbeck. Elle gagne actuellement 3000 francs par mois, c'est-�-dire plus qu'un professeur dipl�mé. � Robert ne voulait pas que je reste dans l'enseignement et moi je ne voulais pas rester sans rien faire �, conclut-elle, guillerette. Toute pimpante, reposée, attirante, elle est en forme.
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