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			| Oh ! se sabiès coumè sautère Quand mè diguèron : aco’s èu ! E subretout quand amè ièu Tan simple e dous te sentiguère.   Tout aco dins ti fres tableu Vieu e boulego e tèchounezo, E la Prouvenço beluguejo Y mendre co de toun pincèu. | Oh ! si tu savais comme je sautai Lorsqu’on me dit ! c’est là lui ! Et surtout quand avec moi Si simple et doux je te sentis !   Tout cela dans tes frais tableaux Vit et remue et sourit doucement Et la Provence scintille Aux moindres coups de ton pinceau ! |      Mistral : ‘Vous avez fait avec le crayon ce que j’essaye de faire em’ un siblet de cano / avec un sifflet de roseau’. Gounod  à propos de ses dessins :  ‘Ils ont fait mes délices ! et plus d’une fois fait faire les yeux d’escarpo boulido / les yeux de carpe bouillie. ‘Pinto que pintaras ! reprenait le felibre Roumanille dans son almanach provençal de 1856, barrulo que barrularas ! Pintarié dins l’aigo !. Quand la mort viendra lou querre, Laurens agantara soun craioun e dira : Mort , un moument, laisse qué te croqué e piei me crouquaras !’. Traduction : Peintre, que peindras ! reprenait le felibre Roumanille dans son almanach provençal de 1856, roule que  rouleras ! Tu peindrais même dans l’eau ! Quand la mort viendra le chercher, Laurens attrapera son crayon et dira : Mort, un moment, laisse moi le temps de te dessiner puis ce sera ton tour de me croquer ! 
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